Un animal pour Noël : Bonne ou mauvaise idée ?

Sur la liste au père Noël se trouve jouets, livres et … animaux. Chien, chat ou rongeur, c’est le cadeau qu’ils souhaitent cette année. De nombreux parents vivent cette situation et craquent pour le bien-être de leurs enfants. Et puis, « après tout, c’est ce qu’ils souhaitent » !

La Fondation 30 Millions d’Amis met en garde sur le fait que ces « cadeaux » se retrouvent abandonnés l’été suivant au bord des routes.

Pour éviter ce drame, on fait le point sur les questions à se poser avant d’adopter un animal dans la famille et on vous propose des solutions bien plus raisonnées.

Les questions à se poser avant de franchir le pas

• Les bonnes questions à méditer

La venue d’un animal de compagnie est un grand changement dans votre vie quotidienne et pour les années à venir. Il faut donc être conscient des changements et s’assurer de pouvoir prendre soin d’un animal. Situation, habitat, mode de vie, budget… on fait le point sur les questions à se poser.

- Votre mode de vie est-il en accord avec l’accueil d’un nouvel arrivant ? Y a-t-il souvent une présence à la maison ? Comment feriez-vous si vous partez en vacances

- Avez-vous conscience du budget à débourser par mois et par an ? L’éducation, la nourriture, les jouets, le vétérinaire… vous ne pourrez rien négliger.

- Votre logement est-il adapté ? Est-ce qu’un animal peut y vivre en toute sécurité ? Mon espace empiètera-t-il sur le mien et inversement ?

Adopter un animal est un vrai engagement sur le long terme, entre 10 à 20 ans. Les conditions actuelles vous semblent parfaites pour l’accueillir mais qu’en sera-t-il dans 3, 5 ou même 10 ans ?

Autant de questions dont il faut réfléchir murement avant de craquer à la première photo ou envie.

• Un animal n’est pas un jouet ou une peluche

Si vous comptez offrir un animal à votre enfant, réfléchissez-y à tête reposée. Que deviendra-t-il lorsque l’enfant aura grandi, qu’il aura d’autres préoccupations, qu’il quittera la maison et ne pourra pas le prendre avec lui ? Serez-vous prêt à le garder et vous en occuper ?

L’enfant n’a pas conscience de la responsabilité qu’entraîne la venue d’un petit animal et peux penser qu’il s’agit d’un jouet vivant… dont il ne se préoccupera plus quelques semaines plus tard.

L’envie ponctuelle d’un enfant pour un animal n’est pas une raison suffisante. Gardez toujours en tête qu’un animal reste un être humain avant tout et non un jouet ou un objet.

• Un animal pour un ami

Faire une surprise à ses parents, beaux-parents ou même un neveu n’est pas forcément une bonne idée. S’il est vrai que la présence d’un animal revitalise et assure une présence au quotidien, il convient tout de même de demander si la personne aura le temps et l’envie de s’en occuper.

Etes-vous certain que l’animal dont la personne parle continuellement est vraiment désiré ? Ne serait-ce pas plutôt un rêve un peu fou ? La personne a-t-elle les ressources pour l’accueillir (espace, argent, mode de vie, organisation pour les vacances…) ?

Si vous vous trompez, ce « cadeau » sera tout l’inverse et c’est l’animal qui en souffrira. Un principe simple : Un animal, quel qu’il soit, n’est pas un cadeau !

Une alternative bien plus raisonnée 

Si vraiment vous pensez que votre enfant ou neveu/nièce serait comblé à l’idée d’avoir un chien, chat ou rongeur et si vous avez l’approbation des parents, offrez un bon pour adopter un animal ! Engagez-vous par exemple à payer les frais d’adoption (environ 150€) ou une partie des équipements (panier, niche, cage…).

Pas de mauvaises surprises et vous pourrez même accompagner l’enfant dans les refuges. Ainsi, vous permettrez à un animal déjà éprouvé par l’abandon d’être à nouveau comblé de bonheur et vous pourrez montrer au nouveau petit maître ses responsabilités envers cet animal.

 

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